lundi 24 mars 2014

Une dérogation permettant aux notaires de se déplacer en dehors de leurs études



Les promoteurs immobiliers et les notaires ont pu obtenir finalement un compromis qui concerne une formule nouvelle d’amendement apporté à l’article 12 de la loi 32-09 et ce à propos de l’exercice du métier de notaire, qui a été considéré comme entrave qui ralentie les transactions immobilières au Maroc, particulièrement dans l’habitat social. 

Cette nouvelle formule d’amendement a donc résolu la mobilité des notaires afin qu’ils puissent procéder aux signatures des contrats à l’extérieur de leurs bureaux dès qu’ils reçoivent les déclarations des deux parties, sans devoir obtenir une préalable autorisation. 

Cet accord est survenu suite à plusieurs difficultés techniques, opérationnelles et sociales rencontrées lors de l’application de l’article 12 de la loi 32-09.

En attendant l’application de ce nouvel amendement, les notaires ont la possibilité de se déplacer en dehors de leurs bureaux d’études pour procéder aux signatures des contrats liés au logement social, à cause de la grande importance de ce type de logement qui devient l’épine dorsale de l’immobilier au Maroc

En cas du déplacement du notaire à l’extérieur du périmètre géographique de la court d’appel où son étude est situé, il doit demander dans ce cas une autorisation préalable de la part du président du conseil régional des notaires.

La loi 32-09 consistait à interdire aux notaires de recevoir les actes des parties à l’extérieur de leurs études, a la mise en vigueur de cette loi a effectivement ralentit les procédures de transactions immobilières, car le déplacement des deux parties concernées chez un notaire pour signer les actes est une grande perte de temps, selon les promoteurs immobiliers et les professionnels du domaine, cette procédure était la cause principale de la chute des ventes dans le secteur de l’immobilier car les délais des transactions sont passés d’un mois et demi à environ 4 mois.

dimanche 23 mars 2014

Le Marché Immobilier au Maroc

Le décalage actuel dans le marché immobilier au Maroc entre l’offre et la demande est une évidence.
Cependant, on ne peut pas quantifier l’ampleur exacte de ce phénomène.

Selon une étude sur la base de données d'un portail marocain de l'immobilier, les appartements en vente sur le site atteignent un chiffre total de 11,5 milliards de dirhams sur 12 mois, plus de 15 000 appartements sont réellement loués ou vendus sur le portail.  Selon l’analyse des ventes réalisées, on s’aperçoit que les appartements composés de 3 chambres sont mis en vente plus que les autres catégories d’appartements.

En se référant toujours à l’analyse des données de ce portail en termes du nombres de visites et des requêtes de recherche effectuées sur le site on peut confirmer que la demande d’achat d’appartements à Marrakech est inférieure à l’offre avec une différence d'environ 7.4%.

Contrairement aux logements haut standing ou économiques, la demande relative à l’achat des appartements de moyen standing est plus élevée dans la majorité des villes du royaume.